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Le Père Noël est une sacrée ordure. [privé]
Mercredi 21 Décembre 2022 à 04:20 Donnie.
Aaah, Noël. La fête où l'on se consacre à sa famille, à la charité, la générosité, la bonté, la modestie, le mensonge pour ne pas blesser qui que ce soit, les films de Noël fait par des studios pleins au as qui vous dit de donner de l'argent aux pauvres, blah blah blah. Malgré les contradictions de tout le monde, la bonne grosse majorité des gens aiment cette fête. Même faussée, la politesse et la gentillesse fait du bien. Mais ce qu'il y a de mieux avec Noël, c'est de pouvoir se détendre chez soi et de se faire offrir des cadeaux.
…Mais pas aujourd'hui. Le Général ? Bien-sûr qu'il a le droit d'aller fêter Noël. Le grand croupier du plus grand casino de la galaxie ? Il se trouve que John n'était pas sur Osiris pour les festivités, et il a besoin d'une poignée de gens pour s'occuper de La Citadelle. Mais Holista était trop occupé à se faire chouchouté par sa famille proche et éloignée, Joseph était trop défoncé à la méthamphétamine et à l'LSD, le clone du Général Fraden était aux côtés de son homologue, tandis que Draven et Archiford étaient trop occupés à gérer les débordements dans la tour du Quartier Général. Redbull donne des ailes, Noël donne des ailes. Qui restait-il donc ? …
C'est alors qu'en cette belle soirée du 24 Décembre, tous les employés du Lucky 38 devaient se rendre sur place et travailler toute la journée ainsi que toute la nuit, et que Le Patron devait s'occuper de tout le bâtiment en plus de LA SÉCURITÉ DES RUES DE LA CITADELLE. Et honnêtement, les hologrammes n'étaient pas d'une grande aide. Il n'avait pas signé pour ça, c'est clair. Il le faisait par charité ? Non, sûrement par peur de perdre son job. Il pourrait en trouver un nouveau sans mal à Rapture, mais il l'aimait bien, ce casino. Mais à cause du manque de personnel, il était navré de refiler la majorité des corvées à ses employés, bien qu'il essayait tant bien que mal de tout gérer depuis le début de la journée avec ses doubles illusoires.
On pouvait donc le voir depuis des heures, Le Grand Maestro, faire des rondes dans le casino et faire des allés retours dehors et dedans, avec une routine parfaite mais incroyablement pénible. Surtout qu'il adorait la musique de fond qui se jouait dans le casino, chantée par une cliente et jouée au piano par Cuppy, mais coupée toutes les 20 secondes, ça ruinait toute la magie. Et tout ça sans aucune augmentation ? La vie était injuste. Il possédait le parfait timing et le parfait contrôle par rapport à sa patrouille, certes, efficace mais fatigué.
Samedi 21 Janvier 2023 à 14:11 CɾყѕƚɑƖ
Les fêtes de fin d'année étaient souvent les plus appréciées du public. C'était en effet le cas d'Emi, qui fut dévastée en apprenant qu'elle et le reste des employés, bien que peu nombreux, allaient devoir passer tout le réveillon au boulot. Elle qui comptait fêter Noël dans son appartement tout comfy en compagnie de ... personne ?? Mais elle avait prévu de se reposer, c'était ça le plus important dans l'histoire. Enfin bon, elle n'allait pas pouvoir refuser. Au moins, elle ne serait pas seule en ce 24 décembre.
Cela faisait alors plusieurs heures qu'elle était présente, sûrement depuis le matin. Pour l'occasion, elle était venue en robe rouge habillée et parsemée de strass qui brillaient comme des étoiles à chaque fois que l'une de ces multiples paillettes rencontraient un filet de lumière. Par peur d'avoir froid, elle avait sur ses épaules un gilet cardigan blanc en laine qui avait l'air aussi chaud et doux que la laine d'un mouton ... Enfin, sur les épaules ... Ce gilet avait l'air assez grand et tombait de ses épaules, en réalité. Et évidemment, elle ne sortait jamais sans ses collants résille adorés, combinés à d'énormes baskets blanches semblables aux Buffalo. Avec supplément accessoires: le choker cœur (sans jeu de mot) habituel et quelques bracelets.
Durant la journée, cela fusait dans tous les sens au bar. Une commande par-ci, une autre par-là, un client qui demande à se faire apporter sa liqueur sur place à côté des jeux— Non mais franchement, la pauvre semblait débordée. Et plus la soirée approchait, pire c'était. Elle courait un peu partout, et c'est en partie la raison pour laquelle elle avait opté pour les chaussures compensées plutôt que les talons: courir en escarpins, c'est suicidaire.
Emi: DÉSOLÉE, LAISSEZ PASSER ! Elle peinait parfois à passer entre les gens pour aller délivrer ces fameux verres aux clients éparpillés un peu partout dans le casino.
Lundi 20 Février 2023 à 18:26 Donnie.
(chocœur lol)
Les clients n'avaient déjà aucun sens des convenances de manière générale, mais c'était encore pire ce soir. Comme demander aux barmans d'apporter leurs boissons à leur tables, par exemple. Sérieusement, en temps normal ils auraient tellement pu les envoyer chier et les insulter de tous les noms. Mais avec autant de monde, ça semblait difficile à faire sans débordement. Mais ce qu'il y avait d'inquiétant, c'est que les stocks s'épuisaient à vue d'œil. Timothy, un des nombreux membre de la Faction-G, était censé réceptionner le véhicule de cargaison des alcools destinés au Lucky 38, mais ça faisait maintenant DEUX HEURES ET DEMI qu'il ne donnait aucune nouvelles ni aucun signe de vie. Qu'allaient-ils devenir, les barmans, sans aucun alcool à servir ?
Aussi débordé qu'Emi, le Maestro tomba nez à nez sur elle en voulant sortir. Il la bouscula assez violemment par inadvertance, et en reprenant ses esprits, il s'excusa. Son costard était totalement rouge, nœud papillon y compris, et la chemise avait une teinte rosée. Il portait également un chapeau de père-noël.
Le Grand Maestro: Oh, je te prie de m'excuser, Emi. Quel véritable enfer, cette soirée ! C'est impossible de travailler correctement. Je t'en prie, dis-moi que Timothy t'as contacté… Il n'y a littéralement plus aucun alcool dans la réserve. Dit-il en parlant plus doucement pour ne pas provoquer de catastrophes.
Mardi 2 Mai 2023 à 23:55 CɾყѕƚɑƖ
(100% je l'appelle comme ça maintenant mdrr)
Des soirées rythmées, Emi s'attendait à en avoir depuis même le jour de son recrutement. Mais là, ça dépassait toutes ses attentes ... ou plutôt, ses craintes. Ne voulant pas vexer ou faire attendre les clients, elle faisait du plus vite qu'elle pouvait même si elle avait parfois envie de l'ouvrir, chose qu'elle ne retenait de faire pour des raisons évidentes de politesse. Cependant, en plus du dur labeur de ce soir, quelque chose d'autre la heurta ... Pardon. Quelqu'un la heurta. L'humaine fut un peu éjectée en arrière et tituba mais parvint de justesse à rester debout, se tenant ensuite la tête à une main. Il faut dire qu'elle n'arrêtait pas de parcourir le bâtiment au pas de course.
Emi: Ah, ça fait rien c'est moi, je ne regardais pas où j'allais ...
Elle venait tout juste de servir un client et comptait retourner au bar comme elle le faisait depuis des heures, mais elle jeta au cas où un œil rapide autour d'elle pour voir si quelqu'un n'appelait pas un barman pour commander. C'est à ce moment là qu'après les paroles du Maestro, son sang ne fit qu'un tour et un sourire emplit de nervosité apparut sur son visage déconcerté.
Emi: Quoi ... ? Attendez, déjà ? C-c'est une blague, il y avait encore quelques bouteilles il y a quelques ... La pauvre réalisa. Qu'effectivement. ... minutes ... J'ai déjà tout utilisé ??!
Prise de panique, Emi sortit son téléphone et revérifia pour la énième fois ses messages. Rien. Elle releva la tête en panique vers le croupier.
Emi: Mais alors ça veut dire que vous non plus il ne vous a pas contacté ?!
Jeudi 15 Juin 2023 à 02:13 Donnie.
Le Maestro était quelqu'un de réservé et très calme, en temps normal. Le genre d'exemple à suivre lorsque l'on voulait garder son sang froid dans n'importe quelle situation. Mais justement, là ce n'était pas un temps normal. Sans aucun alcool, le 24 décembre et avant minuit, sans nouvelles du ravitailleur, des gardiens et de son boss, il craqua. Faut pas croire, le burn-out ça touche tout le monde : même les Toons.
Le Grand Maestro: AaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAARRRRRGGGHHHGHHH ! cria-t-il. C'est n'est pas possible d'être aussi peu compétent !!
D'une posture abattue et tête baissée, celui-ci soupira, similaire au jour où il avait été –temporairement– renvoyé. Allez, ce n'était pas le moment de flancher. Sans le Général, son double, Archiford ou Draven, c'était LUI, le PATRON. Fallait qu'il assure, sur celle-ci ; dans le cas contraire, son renvoi ne serait pas que temporaire.
Le Grand Maestro: Je ne parlais pas par rapport à toi, Emi. Je te prie de m'excuser. Cependant, tout me porte à croire que Timothy a eut de la visite en chemin. Ne te fais pas bernée par la couleur de son uniforme, c'est un agent des forces spéciales. S'il ne vient pas, c'est qu'il a une bonne raison. Je possède un plan spécifique des déplacements de chaque ravitaillement ; mais ni toi, ni moi, ni les Pions ne sont disponibles pour partir à sa recherche… Toute la ville est en manque de personnel, ce n'est pas bon.
En manque de personnel ? Il fallait surtout dire que les gens étaient de plus en plus tarés, dans les alentours. Le fameux super-pouvoir des fêtes de fin d'année. Cependant, en tant que barman, Blackstone en ignorait un que pouvait détenir Emi : les clients réguliers.
Après-tout, l'argent, ce n'est pas ce qui manquait dans les caisses de la banque ; surtout à La Citadelle. S'il fallait payer une modique somme pour un potentiel sauvetage… ils pouvaient bien se le permettre.
Vendredi 4 Août 2023 à 01:09 CɾყѕƚɑƖ
L'ambiance était sûrement chaleureuse et festive du côté des clients et des consommateurs présents ce soir ... tout l'inverse du personnel. Emi sentait son pouls s'accélérer dans l'angoisse soudaine. Rien que de savoir que le stock d'alcool n'était non pas bas mais inexistant, elle avait des sueurs froides. Le cri de rage soudain de son patron la fit sursauter et son ahoge partit dans tous les sens en se tordant comme une antenne. Ayant elle aussi lâché un cri de surprise, elle finit par se calmer et pousser un soupir en entendant les excuses du croupier. N'empêche, ça lui faisait de la peine. Elle essayait de se mettre à sa place, et ça devait être horrible d'avoir une pression aussi énorme sur le dos. Il fait dire qu'en ce moment, et pas qu'au casino, c'était la merde. La jeune adulte fit aller ses méninges pour tenter de trouver une solution, ne serait-ce que pour les tirer au moins UN PEU de ce pétrin. Le regard dans le vide, les bras croisés, elle énumérait les potentielles solutions.
Emi: Je pourrais dessiner de nouvelles bouteilles, mais ça me prendrait trop de temps vu le nombre, et pas sûr que je puisse reproduire le goût exact de CHAQUE alcool ... Faire une annonce générale mettrais le bordel donc vaut mieux éviter ... Et impossible donc d'aller se procurer du stock ...
La tête d'Emi commençait à chauffer et elle commença d'ailleurs à avoir chaud à cause du stress. Elle regardait un peu partout autour d'eux, voyant qu'ils étaient tous deux plantés là au beau milieu des clients qui eux passaient un bon moment. Une idée vague lui vint en tête, mais elle n'en était pas très sûre ...
Emi: Je connais des habitués qui viennent souvent, mais en quoi est-ce qu'ils pourraient aider, ça j'en sais rien ...
Un verre vide à la main, un homme arriva soudainement près d'Emi et du Maestro ; il était visiblement en train de chercher un barman.
Client: Ah, mademoiselle ! Un autre verre de whisky s'il vous plait !
Lâchant un hoquet de surprise mélangé à un petit cri d'effroi, le sang d'Emi ne fit qu'un tour, la panique envahissant son visage. Comme si elle avait vu un fantôme. Elle avait déjà l'air blanche de base, on aurait maintenant pu la confondre avec la neige qui tombait dehors. Elle était alors emplie de honte et de gêne, ne sachant pas quoi faire, alors qu'elle devait normalement maîtriser la situation en temps qu'employée ici.
Emi: E-euuuuh ... C'est-à-dire que ... On ... est ... Hm hm- À sec ... ? dit-elle en déglutissant et en affichant un sourire nerveux. Complètement à sec ... ?
Un blanc. Ce fut limite malaisant. Même le client ne sut quoi répondre, restant là à la regarder en clignant des yeux.
Samedi 2 Septembre 2023 à 19:21 Donnie.
Des solutions, ça, le Maestro en cherchait des tonnes. Mais pas les bonnes, cependant. Sa priorité numéro un, c'était la cargaison et Timothy. Trouver un plan B, à ce moment, ça ne lui passait pas à l'esprit. Lui qui avait déjà enduré d'autres Noël auparavant, il se demandait bien comment il avait réussit à tenir le coup sans aucun problème jusque-là. Alors que son employée cherchait une solution, Blackstone s'écria brusquement comme s'il avait eu une révélation :
Le Grand Maestro: LE PENTHOUSE ! La tour, tout en haut ! Il y a un immense minibar REMPLI d'alcools de toute sorte ! Il faut que j'appelle Fraden. Je ne suis pas autorisé à y accéder, mais j'ai bien peur que ce soit notre unique solution. Malheureusement, ses gardes ne me laisseront pas y accéder…
Unique porte de sortie, effectivement. Mais Blackstone ne pouvait pas se permettre d'y accéder secrètement, car l'absence de la moindre bouteille finirait évidemment par se faire remarquée. Et le coupable avec. Et en plus de perdre son travail, il se ferait carrément viré de La Citadelle. Pour ce plan, il allait devoir jouer sur son talent de persuasion. Mais John n'est pas quelqu'un de facile à convaincre, surtout par rapport à son penthouse apparemment tant adoré qu'il n'arpente qu'une fois tous les deux mois. Il était bien hypocrite et emmerdant, celui-là.
Cependant, lorsque que le Maestro entendit Emi proposer de dessiner des bouteilles qui prendraient une réelle forme, ses yeux s'écarquillèrent d'un coup. Comment n'y avait-elle pas penser avant ? Qu'importe le goût exact, la plupart des consommateurs étaient déjà saouls comme jamais. À aucun moment ils ne remarqueraient la moindre différence, à ce stade. S'apprêtant à lui répondre, ils furent interrompu par la demande d'un client un peu trop allumé. L'effroi et l'angoisse surgit au fond de lui quand Emi révéla leur terrible secret. En tentant de rattraper le coup, il se redressa, réajusta sa belle veste et se tourna vers le client.
Le Grand Maestro: À sec ? Maaaiiis non ! Dit-il d'un ton charismatique et confiant. Retournez à votre table, mon brave. On vous apporte ça dans 10 minutes maximum. Mh ?
Abasourdi et confus, le client ne répondit à peine, ne savant pas lequel des deux membre du staff croire, malgré l'assurance du croupier. Il retourna à sa table, lentement, jetant des regards curieux en arrière, fixé par le Maestro et probablement Emi qui attendaient qu'il disparaisse du champ de vision.
Il finit par regarder Emi d'un air dur, avant de sortir son téléphone de sa poche et de poser sa main sur son épaule.
Le Grand Maestro: Qu'importe la perfection. Jusqu'à ce que j'ai des nouvelles du Général ou de Timothy… Tu sais ce qu'il te reste à faire.
Il se retourna élégamment bien que rapidement, avant de se diriger dans un couloir plus ou moins vide pour communiquer avec son patron.
Mardi 26 Décembre 2023 à 20:55 CɾყѕƚɑƖ
L'ahoge de Emi se dressa d'un coup comme la queue d'un chat surpris face à l'exclamation soudaine de son patron. Une information qu'elle ne détenait pas et qu'elle venait d'apprendre mais qui allait peut-être pouvoir tout changer. Cependant, elle savait qu'il n'était pas simple de convaincre John, surtout quand celui-ci est votre boss. Rien que d'y penser, elle frissonnait. Ça la rendrait malade d'avoir le Général au téléphone, elle qui n'avait pourtant pas de mal à sociabiliser, même au téléphone. Alors elle avait beaucoup d'empathie pour le Maestro à ce moment là. Mais il allait gérer, hein ? Il était très doué dans ce domaine, non ?
Il faut dire que l'apparition surprise du client ne fut pas très bénéfique à Emi, qui ne réalisa pas un move très réfléchi de sa part sur ce coup-là. Le stress de cette journée était en train de la ronger et elle avait perdu ses moyens. Voyant alors Blackstone rattraper le coup, elle assuma sa petite bêtise et accepta le regard dur qu'il lui porta ensuite, reprenant sur elle. Elle reprit finalement la parole après un soupir, soupir qui lui permit de se canaliser et reprendre son sérieux, et leva la tête vers le croupier.
Emi: Je m'en charge ! J'ai trois heures max devant moi pour essayer d'en faire le plus possible, si malheureusement personne ne répond à notre appel à l'aide.
L'idée de la réplique de bouteilles sur feuille de papier ne lui parlait pas trop, c'était pourquoi cela ne lui avait pas traversé l'esprit plus tôt. Mais il faut avouer qu'au final c'était sûrement la meilleur option, en plus du Penthouse. La jeune femme se redirigea à son tour à son poste une fois le Maestro parti, et s'empressa de fouiller dans son sac après avoir enjambé le comptoir. Elle sortit alors son carnet et son crayon et s'éclipsa au calme dans une salle de stockage située derrière son espace au bar.
Emi: Ok c'est parti. Pas le moment de flancher.
Emi ouvrit alors son carnet sur une nouvelle page blanche et laissa son talent opérer. Dès que la pointe de son crayon toucha le papier, ses cheveux émirent de faibles particules lumineuses durant quelques secondes avant de commencer très lentement à pousser, surtout au niveau de sa frange. Ses cheveux commencèrent alors à fournir les pigments nécessaire à son crayon pour fonctionner et une couleur mauve presque argentée voir blanche apparut à ses racines, suivant le mouvement de ses cheveux. Elle avait effectivement trois heures avant que sa chevelure ne deviennent complètement dépigmentée et que les facultés de son carnet ne cessent.
Dimanche 14 Janvier à 22:51 Donnie.
(je me suis permis de contrôler un brin Emi, je tente une nouvelle façon d'écrire les RP, tu me dis si ça te plaît ou pas, j'abuse pas non plus! Je ferait jamais ses paroles à ta place de toute façon)
Alors qu'Emi se consacrait paisiblement à esquisser des dessins dans la tranquillité relative de la salle de stockage, les parois acoustiques atténuant les bruits ambiants du casino, l'ambiance semi-isolée, combinée à l'expression créative de la jeune femme et à l'éclairage tamisé des néons blancs et rouges qui ponctuaient le plafond, créait une atmosphère étonnamment réconfortante malgré la pression palpable qui hantait l'ensemble du staff. Plongée dans la représentation minutieuse de bouteilles sur son carnet, Emi fut toutefois distraite lorsque le jazz en toile de fond s'éteignit brusquement, laissant la place aux seuls murmures des clients et aux claquements des machines du casino. Quelques battements de cœur après la disparition de la musique, une nouvelle mélodie s'éleva dans la pièce, mais elle ne semblait aucunement être jouée par la troupe de musiciens, mais plutôt sortir du jukebox en entendant les instruments utilisés, laissant présager un problème potentiel avec ces derniers.
Justement, en parlant d'eux, un rythme régulier de trois coups résonna à la porte de la pièce où Emi s'adonnait à ses occupations solitaires mais cruciales. L'intrusion s'opéra doucement, laissant s'engouffrer à nouveau le tumulte sonore de l'extérieur. À travers l'entrebâillement, Emi pouvait discerner Cuppy, arborant une expression confuse qui laissait transparaître une émotion difficile à déchiffrer, même pour lui-même. S'avançant d'un pas, non pas par timidité mais plutôt par une certaine inquiétude, il s'exclama en direction d'Emi :
Cuppy: Hum... Emi... Tu devrais jeter un coup d'œil à ça… articula le petit toon, adossant son dos contre la porte, suggérant à Emi de diriger son regard vers l'intérieur du casino. D'un geste du doigt, Cuppy pointait une… petite scène qui se déroulait en arrière-plan.
En effet, l'un des Droïdes en patrouille au Lucky 38 semblait avoir malencontreusement surpris la conversation entre Le Maestro et son quelconque interlocuteur téléphonique, provoquant chez lui une panique inhabituelle. Une réaction singulière pour un robot, mais ces Droïdes-là n'avaient pas été programmés pour être très intelligents, de toute façon. Quoi qu'il en soit, ce Droïde en question, se déplaçant en cercles avec sa roue imposante en guise de pieds, émettait des exclamations paniquées dans sa voix rétro mais insupportable : « OH MON DIEU ! IL N'Y A PLUS D'ALCOOL ! IL N'Y A PLUS D'ALCOOL ! IL N'Y A PLUS D'ALCOOL ! OH MON DIEU ! » scandait-il inlassablement, ses cris résonnant suffisamment fort pour atteindre plus de la moitié des clients présents dans la zone.
Alors que Cuppy et Emi regardaient la scène, l'un dans la confusion et l'inquiétude, l'autre vraisemblablement au bord de la panique et sur le point de faire une crise cardiaque face à la révélation choquante pour les clients déjà dangereux et complètement ivres, un revirement de situation prit tout le monde par surprise. Un coup de feu de revolver retentit à travers le casino, suivi du bruit métallique sourd d'une carcasse tombant au sol et de plusieurs coups puissants portés contre celle-ci. Les cris du droïde cessèrent brusquement. Un bref silence s'installa alors que les clients observaient la scène où une femme musclée avait froidement abattu un droïde singulier. Elle s'exclama ensuite avec un enthousiasme faussé :
V: Hé, les gars ! En cadeau de Noël, le Lucky 38 vous offre un Déviant et se transforme en Krazy Kass Kingdom juste ici, sur le sol ! Faites-vous plaisir ! Cria-t-elle. Habituellement empathique envers les robots, surtout en ce qui concerne leur traitement, elle ne ressentait absolument rien pour ceux construits par La Citadelle. Pour elle, ils étaient juste des vermines.
Cuppy: Eh beh... c'était moins une. Soupira-t-il de soulagement.
Aux mots de V, tous les clients saouls et avides de violence se mirent soudainement à brutaliser le pauvre Droïde qui était, de toute façon, déjà détruit.
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