• Mr. DeWitt (Meriff) [Carriériste]

    Mr. DeWitt

    « Quelques soient vos intentions, évitez-le comme la peste. Ce n'est même plus un homme ; C'est la perversion de cette foutue ville. »

    Un des principal fondateur mais surtout dirigeant de Rapture, Mr. DeWitt. Plus généralement appelé par son statut "Meriff" (combinaison des mots « Maire » et « Shérif »), il est surtout connu par le surnom que lui donne les gens qui n'habitent pas dans sa ville : l'Homme de l'Ombre. Rapture étant souvent le symbole d'une ville chaleureuse, paisible et angélique, DeWitt en est le parfait contraste, et la preuve vivante que cette cité volante n'est ni accueillante, ni bienveillante, et encore moins sainte. C'est un homme terriblement cruel et sombre, et étonnement mystérieux. On ne connais strictement rien de son passé, et sa ville semble être la seule chose qui le définit en tant qu'homme. C'est à tel point que même sa propre voix est un mystère, la falsifiant lorsqu'il s'adresse à sa population.

    L'idéologie profondément raciste et l'aspect très patriote de Rapture ne vient ni plus ni moins de lui, et la propagande qu'il étend aux alentours ne fait qu'aliéner sa population. Il semble en plus totalement inaccessible, cloîtré dans sa mairie beaucoup plus grande qu'il n'y paraît et possédant des pouvoirs déconcertants, dû à sa surconsommation d'atouts. Il se fait tellement discret que beaucoup d'habitants de Rapture ne sont parfois même pas au courant de son existence, et à vrai dire : ils ne se posent pas vraiment de question sur lui, à part le considérer comme un homme béni par Dieu. Ce qui est certain cependant, c'est que DeWitt est un homme puissant. Il a toute une population endoctrinée et toute une armée organisée à son sein, et n'est prêt à accorder aucune grâce à rien, ni personne.

    La population de Cannery, la deuxième partie de Rapture, vous dira qu'il est un être surnaturel et mystérieux, mais dont les intentions et valeurs morales sont loin d'être ambiguës. Il n'apparaît qu'aux personnes susceptible de susciter son intérêt, et refuse très souvent les visites, excepté lors d'affaires importantes par rapport avec sa société. Car oui, le dirigeant de la compagnie Spacer's Choice n'est nul autre que le Meriff de la ville lui-même. En collaboration avec La Citadelle d'Osiris et quasi-fondateur d'Edgewater, il se fiche en réalité pas mal du sort de ces deux villes ; son seul intérêt est d'en tirer des ressources, comme le cristal d'Eden par exemple, ainsi que la magie et technologie nécessaire pour faire voler sa ville indéfiniment. Mais il n'encourage bien-sûr aucun de ses habitants à descendre sur Osiris, ce serait contre productif à la propagande qu'il a si bien montée depuis tant d'années dans son paradis artificiel.

    Quelques gens ignorants et bien naïfs s'imaginent, d'ailleurs, qu'il ne sort jamais de la mairie par crainte, car il serait trop faible physiquement pour se défendre en cas de besoin.

    « Mais ces gens sont des énormes crétins ! »
    — John Fraden

    DeWitt a toujours été en quête de pouvoir. De puissance absolue. Malheureusement, il faisait parti des 5% sans pouvoirs. Apparemment. Car DeWitt prétend avoir trouver un moyen de donner de la magie à tout le monde. Les atouts. Des potions apparemment censées donner des pouvoirs à tout consommateur. Potions temporaires, bien-sûr. Mais pas pour DeWitt. S'utilisant lui-même comme premier sujet d'expérience, sa réussite fut telle qu'il ne put s'empêcher d'en abuser encore et encore. Toujours plus de pouvoirs, toujours plus de puissance. Après un taux de vente ayant explosé suite à la commercialisation d'atouts, DeWitt faisait de plus en plus d'expériences, dans le but d'en créer des non-temporaires. Et le pire, c'est qu'il réussit, en plus d'éviter les complications naturelles de surdose d'atouts. Ses pouvoirs semblent sans limite, le rendant totalement imprévisible et absolument effrayant. Il semble beaucoup utiliser son pouvoir de téléportation et de multi-clonage, histoire de rester quasiment intouchable.

    DeWitt se moque éperdument de sa population, qu'elle fasse partie de Cannery ou Columbia. Il considère les personnes lui étant dévouées comme "dérangées" et ne leur accorde aucune faveur pour leur vénération. Ceux qui parvienne à piquer sa curiosité reçoivent fréquemment son attention, en revanche. Au fond, il est un être presque neutre, et ne joue qu'au spectateur froid et objectif, simplement en recherche d'un spectacle divertissant.

    « Je n'ai jamais dit que j'étais un Dieu. »


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